Au-delà des étoiles
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 Citron quand tu nous tiens

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Carys
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MessageSujet: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:17

Ship : Sparky (=Shweir)
Lien : Épisode Projet Pégase, saison 10 de Stargate SG-1
Les noms et personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas - sauf le citron !



Citron, fais-moi peur…

L'Odyssée venait à peine d'atterrir que déjà, Rodney se précipitait vers l'enceinte protectrice de la cité. Elizabeth et John, qui s’avançaient sur la baie pour accueillir l’équipage, n'eurent même pas le loisir de le féliciter pour le succès du projet Pégase.

- Rodney ? S’inquiéta Elizabeth alors que le scientifique les dépassait en courant.

Evidemment, il ne répondit pas, ce qui laissa la diplomate soucieuse et surtout suspecte. Quelque chose le faisait fuir, et pour une fois, ça n’avait rien à voir avec les farces de John, enfin à première vue en tout cas. En parlant de John… Elle lui jeta un bref coup d’œil. Mister Colonel essayait tant bien que mal de réprimer un fou rire. De plus en plus suspect, pensa Elizabeth.
Une fois à proximité du vaisseau, John et elle découvrirent deux colonel Carter et Mitchell au bord de la crise… de rire. A tel point qu’ils ne s’étaient pas rendu compte de la présence de leurs hôtes. Elizabeth, regrettant de toujours devoir jouer les rabat-joie, toussota.

-Ha, Docteur, Colonel, je crois que je n’ai jamais autant ri de toute ma vie ! C’est un sacré énergumène que vous avez-là, ne le laissez surtout pas partir !
-Si seulement… marmonna Sheppard.
-John ! Réprimanda Elizabeth.

Elle savait pertinemment qu’il ne le pensait pas, mais jouissait de l’autorité qu’elle avait sur lui en ce genre d’occasion. Retournant son attention sur les deux membres de SG-1, elle demanda :

-Je suis curieuse de connaitre la raison de votre état !
-Oh, c’est très simple, répondit Cameron incapable de détacher le sourire collé sur son visage. Le bon docteur à comme qui dirait pris le melon et s’est retrouvé face à un citron ! Sheppard je vous dois un pack de bière pour celle-là ! Ce citron c’était une idée géniale ! D’ailleurs, je vous le rends…

Il sortit l’agrume de sa poche et le lança dans la direction de John. Mais à la surprise générale, ce ne fut pas ce dernier qui le rattrapa. Elizabeth, révélant des talents inattendus, récupéra le fruit en plein vol juste avant qu’il n’atteigne la main de John pourtant prête à le saisir. Tout le monde se regarda, coi. Carter un peu plus gênée que les autres. C’est la diplomate qui rompit le silence ; regardant John droit dans les yeux elle lui dit :

-On rediscutera de ça.

Et elle fourra le citron dans la poche interne de sa veste d’uniforme.
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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:18

L’art de presser un citron…

L’équipe SG-1 était resté deux jours de plus sur Atlantis ; Vala Maldoran avait insisté pour visiter les lieux et bien que Daniel Jackson la soupçonnât d’avoir d’autres idées en tête qu’une simple visité guidée, il s’était laissé convaincre, trop content d’explorer lui aussi la cité mythique et « perdue » des Anciens.
L’Odyssée se trouvait à présent en orbite au dessus de la planète, prêt à passer en hyper-espace. Elizabeth finissait d’exprimer ses bons sentiments au commandant de vaisseau et à SG-1, leur souhaitant à tous un bon retour et surtout la victoire contre les Oris. Une fois son devoir accompli, elle se dirigea vers la passerelle menant à son bureau où elle fut rejointe très rapidement par un colonel légèrement impatient.

-Elizabeth.

Son ton était quelque peu énervé. La diplomate se tourna, surprise d’être « agressée » de la sorte par le responsable militaire. C’était inhabituel.

-John ? Euhm, qu’est-ce qui se passe ?

Le temps de finir sa phrase, ils étaient tous deux dans son bureau. John reprit :

-Vous vous souvenez de ce citron, celui que j’avais prêté à Mitchell au cas où Rodney ferait des siennes ?

Elizabeth venait de comprendre. Elle pouffa intérieurement, fit un beau sourire au colonel et leva un sourcil (mouvement automatique chez elle) en signe d’acquiescement. John la regardait, mi-figue mi-raisin, elle se moquait de lui ! A cette idée, son ton se radoucit et il reprit plus calmement :

-Vous voulez bien me le rendre ?
-Pourquoi ferais-je une chose pareille ? […]Le rapport du chef cuisinier mentionne que le stock de citron de la cafétéria s’est volatilisé il y a deux jours. Je suis presque certaine de connaître le coupable.

Alors même qu’elle prononçait ces paroles, son expression s’était transformée. John en était témoin, Elizabeth Weir venait de révéler un nouveau visage, narquois, goguenard… Elle le fixa droit dans les yeux, et avec un sourire à en faire pâlir machiavel, elle continua :

-A l’heure qu’il est, ces citrons sont probablement au fond de l’océan. Ce qui signifie, mon cher John, que le seul citron de cette base se trouve en ma possession.
Arghhh ! Elle m’énerve, s’agaça John.
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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:18

Un zeste effrontée

Arghhh ! Elle m’énerve, s’agaça John. Il se serait bien mis le poing dans la bouche histoire d’évacuer sa frustration. Mais en même temps, le petit jeu d’Elizabeth faisait naître des idées plutôt intéressantes dans le fond de son esprit… Tellement intéressantes en fait, qu’il décida d’entrer dans la partie. Il s’approcha du bureau pour y poser ses mains et se pencha vers la jeune femme afin d’être certain que personne d’autre n’entende :
-Très bien. Combien ?

La diplomate n’aurait pas pu espérer meilleur réplique. Son petit numéro lui donnait des frissons.
Ses coudes déjà sur le bureau, ses doigts entrelacés, elle y posa son menton et toujours plongée dans les yeux de John, elle répondit, provocante :

-Les enchères sont ouvertes.

Encore ce sourcil… John l’aurait dévoré sur place. Il la soupçonnait de connaître ses sentiments à son égard, ou peut-être ne faisait-elle que jouer ; après tout sa réputation de Capitaine Kirk le précédait où qu’il aille, merci Rodney Meredith McKay… Mais si Elizabeth voulait jouer, elle allait être servie. Il l’avertit :

-Ne me tentez pas Elizabeth, je veux ce citron… et je l’aurais.

Ces derniers mots, il s’était encore rapproché pour pouvoir les lui susurrer à l’oreille. De nouveau face à face, leur visage à quelques centimètres l’un de l’autre, John remarqua la teinte écarlate des joues d’Elizabeth. La jeune femme cherchait dans son regard, troublée. Mais cela ne l’empêcha pas d’en rajouter une dernière couche. Sur un ton toujours provocateur, une fossette au creux de la joue, elle susurra elle aussi :

- Que. D’la. Gueule.

En un instant, elle s’était dégagée de derrière son bureau pour disparaitre fièrement par la porte coulissante, laissant un John Sheppard stupéfait et la bouche ouverte. Tel était pris qui croyait prendre…
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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:18

Qui veut le citron prépare la guerre

Elizabeth s’était réfugiée dans l’un des « transporteurs » de la cité. La fébrilité qu’elle ressentait après s’être mesurée à John aussi effrontément l’empêchait de reprendre son souffle – elle se sentait fiévreuse, agitée. Depuis quelques mois déjà, elle s’était rendue compte que ses sentiments envers le colonel avaient changé. Cependant, elle n’avait rien tentée jusqu’ici par crainte de briser leur amitié. C’était bien là le problème – l’amitié : leur relation stagnait. Elle en voulait davantage. Et contre toute attente, un simple citron s’était révélé l’« allié » inespéré ! A présent, Elizabeth devait tenir bon pour arriver à ses fins. Elle se dirigea vers ses quartiers en essayant de respirer lentement. Il était tard, elle était fatiguée et de toute façon, elle n’avait plus de rapports à taper. En parlant de ça… Oh non, j’ai laissé mon ordinateur là-bas… Elle se mordilla la lèvre. Il fallait y retourner…

****


Pendant ce temps, John avait repris ses esprits. Elizabeth l’avait piqué au vif ? Elle allait voir…
Son excitation palpable*. Ni une ni deux, il sortit du bureau. Il devait trouver un plan très rapidement, sans quoi leur relation allait retomber dans le gouffre platonique habituel. Sans parler du fameux citron qui, s’il n’était pas bien conservé, ne servirait plus à rien en face de Rodney. Pas question, s’insurgea-t-il. Et pas question non plus de suivre la petite brune maintenant dans les méandres de la cité. Il avait besoin de réfléchir, mettre en place une stratégie pour récupérer son précieux agrume et peut-être même se venger… Si la diplomatie ne servirait à rien, peut-être qu’un peu de chantage … mais dans ce cas, il lui fallait un appât, et pas n’importe lequel, un appât de choix. « Œil pour œil dent pour dent » comme dit l’adage. Que valait donc ce citron ?
Il se passa la main dans les cheveux, espérant qu’une ampoule viendrait s’allumer au dessus de sa tête. Voyons voir… Elizabeth mangeait très peu, donc la nourriture ne rentrait pas en ligne de compte. Le café non plus, il n’allait tout de même pas priver ses camarades et collègues de leur breuvage favoris et (pour certains) vital. Les effets personnels d’Elizabeth étaient hors d’atteinte, à moins de s’appeler Pandore et tout gâcher. Non, il ne restait qu’une chose, son ordinateur portable, sa boîte à rapports ! Elizabeth était la femme la plus organisée qu’il connaissait, ses dossiers de rapports, c’était sa vie ici. Oh, il ne les effacerait pas, Elizabeth ne tomberait pas dans ce piège-là, mais en revanche il pourrait faire en sorte que l’ordinateur disparaisse. Il connaissait la cité mieux que personne, et personne ne pourrait jamais retrouver l’appareil sans son aide. Oui, c’était une bonne idée. Très bonne en fait puisque la jeune femme dans la précipitation l’avait laissé sur son bureau.
John sortit si vite de ses quartiers qu’il en fit voltiger son poster de Johnny Cash. Il fallait absolument qu’il parvienne dans le bureau avant elle…

****


-Chuck ? c’est le docteur Weir, est-ce que John se trouve près de vous ? Ou près de mon bureau ?

John arrivait déjà dans la salle de contrôle. Alors que le jeune agent de maintenance s’apprêtait à répondre, John attira son attention et mit un doigt devant sa bouche, l’air suppliant :

-Shh… ne lui dîtes rien, murmura-t-il

O’kay, pensa Chuck interloqué. Il valait mieux obéir, sans quoi le colonel pourrait se venger.

-Euh… non, madame, je… je ne le vois nulle part.

Heureusement pour John, Elizabeth ne remarqua pas la tension dans la voix de son interlocuteur.

-Merci Chuck. Terminé.
-Merci Chuck, imita John. Je vous revaudrai ça !

Il se pressa sur la passerelle puis dans le bureau et mit l’ordinateur hors tension. Au moment précis où il le glissait sous son bras, la porte coulissante à l’autre bout de la pièce s’ouvrit sur la diplomate. Tous deux se figèrent pendant une seconde, puis le colonel lui fit un clin d’œil équivoque avant de lancer :

-Première enchère !

Et il fila.

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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:19

Citron dans la ligne de mire

Les genoux de la diplomate tremblaient. L’excitation l’avait reprise, son cœur battait la chamade. John avait répondu à sa provocation. Super ! S’exclama-t-elle intérieurement, puis Mais non, idiote, maintenant il a ton ordinateur… C’est malin ! Elle tapa du pied. Il n’était plus temps de le repérer sur l’écran des signatures thermiques, le colonel était surement passé par des endroits fréquentés pour se fondre dans la masse. Il n’était pas né de la dernière pluie.
Dépitée, la jeune femme soupira avant de repartir vers ses quartiers.

****


C’est la cachette parfaite, ironisa John. Il se trouvait dans la réserve de munition.

-Personne n’aura l’idée de te chercher-là, ajouta-il à l’attention de l’ordinateur qu’il cacha derrière une armoire remplie de boîtes de munitions et de caisses de grenades*.

Il était prêt. Mademoiselle « Que. D’la. Gueule » n’avait qu’à bien se tenir.
Son plan à présent : lui donner rendez-vous… et la faire plier. Lentement, il se dirigea vers ses quartiers en prenant les chemins les plus détournés possibles. Il fallait rester prudent.

****


Elizabeth était elle aussi retourné dans son appartement (bien plus spacieux et confortable que les autres quartiers). La perspective des évènements à venir la faisait frémir. D’un côté, elle avait peur des conséquences de ses actes, et de l’autre, l’impatience la gagnait. Et alors qu’elle tournait et virait dans son lit, incapable de s’endormir, elle se prit à imaginer, non, disons plutôt fantasmer, sur le beau colonel.

Elle n’était pas la seule à faire des plans sur la comète, d’ailleurs. John, était très inspiré côté sexe et fantasme, à tel point cette nuit-là qu’il en aurait fait s’entortiller de plaisir les cordes de sa guitare ! Ou plus raisonnablement, il en aurait dérastafarisé** Ronon Dex !




N/A :
*Grenades : pour ceux qui n’aurait pas vu l’ironie ici, sachez que les grenades, dans le jargon militaire, sont aussi appelées citrons, principalement à cause de leur forme.
**Dérastafariser : Ronon ayant des dreadlocks, autrement dit un genre de tresses supposées symboliser l'« effrayant pouvoir » des authentiques Rastas, d’aucun aurait du mal à le défriser. Pour info, le Rastafarisme est la religion qui colle au reggae.
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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:19

Le coup du citron

Le lendemain, les doux rêveurs ne se croisèrent pas une seule fois. Ou disons plutôt qu’ils s’évitèrent le plus possible. Pourtant le destin leur donnait un coup de pouce : rien de préoccupant ne s’était produit dans leur coin de la galaxie depuis le succès du Projet Pégase. Mieux valait profiter de ce répit.
Pour John, il était temps d’agir. Vers 16h, alors qu’Elizabeth avait une réunion importante avec l’équipe des botanistes, le militaire s’immisça le plus discrètement possible dans le bureau aux murs de verres et déposa une enveloppe cachetée bien en vue devant le pot à crayons de la diplomate. Sa mission accomplie, il alla trouver Ronon dans la salle d’entraînement ; il espérait pouvoir se débarrasser de la boule de stresse dans son estomac.

Deux heures plus tard, Elizabeth sortait de sa réunion, bloc note et crayon à la main. De retour dans son bureau, assise derrière sa table, l’enveloppe attira enfin son attention. « ELIZABETH », lut-elle au dos. L’écriture de John… Mais c’était une enveloppe vide. Curieuse, la jeune femme jeta un second coup d’œil à l’intérieur puis trouva enfin : sous le rabat, on pouvait lire « 23H00 HANGAR A JUMPER – EMMENEZ LE CITRON ».
Elizabeth sourit inconsciente que John l’observait de loin et à l’abri des regards dans un recoin sombre de la salle d’embarquement.

****


A l’heure dite, le militaire attendait la diplomate, tranquillement installé dans le siège pilote de son Jumper. La jeune femme se montra à la porte du hangar puis, jetant un œil à l’intérieur, elle porta sa main à son oreille afin d’allumer sa radio. Aussitôt, John entendit :

-Pas de comité d’accueil ?
-Déçue ? […]J’ai congédié tout le monde, cette affaire ne regarde que nous.

Elizabeth, mal à l’aise, avala sa salive. Le militaire ne pu empêcher le sourire qui se dessina sur ses lèvres. Alors que la jeune femme s’approchait du Jumper, John en émergea. Ils se jaugèrent. Enfin John entama les négociations :

-Vous l’avez ?
-Et vous ?
-J’ai demandé le premier.

Elizabeth étouffa un rire moqueur.

-Il est en sécurité. Mon ordinateur ?
-Pareil.
-Vous n’y avez pas touché ?

John ne dit rien. Elle s’approcha de lui et croisa les bras.

-C’est bien ce que je pensais. Pas le cran d’effacer mes fichiers.

John pris la balle au bon :

- Qui parle de cran ? Effacer vos données ne m’aidera pas à récupérer mon bien. Et je n’ai pas l’intention de mettre en péril mon poste sur cette base. Je tiendrais bon. Vous par contre, ça m’étonnerais. Les débriefings avec McKay vont sembler terriblement longs sans vos parties de solitaire…

Toujours les bras croisés, Elizabeth le toisa, les sourcils froncés, menaçante. C’était au tour de John d’étouffer un rire moqueur.

-À moins que… traîna-t-il.
-Il va falloir faire mieux que ça.
-Puisque vous en parlez, j’ai fait une petite découverte tout à l’heure dans votre bureau…

Et il sortit de sa poche un sachet qui semblait contenir des bonbons.

-Pas étonnant que vous n’arriviez pas à dormir si vous ajouter toutes ces sucreries à votre dose quotidienne de café…
-C’est… Ce n’est pas ce que vous croyez… Ces bonbons sont pour les petits Athosiens.
-Mais bien sûr.

Gardant les bonbons hors de portée de la jeune femme, il lui tourna lentement autour en la reluquant éhontément. Elizabeth frissonna, incapable de bouger. Alors qu’il était derrière elle, John murmura sournoisement à son oreille :

-Je me demande où vous mettez tout ça… Les enchères viennent de monter, Elizabeth…

Cette dernière serra les poings. Ses joues étaient rouges et ce n’était pas parce qu’elle venait de se faire guigner de la tête aux pieds comme un vulgaire objet de convoitise. Elle fulminait.

-Oh, colonel, j’ai l’impression qu’elles vont monter pour vous aussi !

Et elle tourna les talons.
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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:19

Les citrons n’ont qu’à bien se tenir

Elizabeth s’était rendu tout droit dans son bureau. A présent, elle inspectait chaque recoin de la pièce à la recherche du moindre objet susceptible de la faire chanter : sa réserve de café soluble, un nouveau sachet de bonbons que John n’avait pas découvert (Dieu merci !), des magasines et des journaux rapportés par l’Odyssée, sa seule source d’information sur ce qui se passait sur la planète Terre. Et enfin, par précaution, elle avait également récupérer sa montre à gousset, la photo de Sedge et son pot en terre cuite. John n’avait apparemment aucune idée à quel point elle tenait à ce cadeau.
Elle rapporta un carton plein dans ses quartiers, connaissant déjà la cachette idéale : son tiroir à sous-vêtements. John n’oserait jamais. En tout cas, elle s’accrochait fermement à cette idée.
Une fois son bric-à-brac bien rangé, il fallait qu’elle trouve de quoi faire chanter le Capitaine Kirk en retour. Heureusement pour elle, une idée émergea rapidement dans son esprit lorsqu’elle vit sur sa table de chevet un duplicata de la dernière commande faite au SGC, et bien sûr ses commanditaires. Un rapide coup d’œil sur les listes et elle trouva son bonheur.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle était dans la salle de cinéma improvisée de la cité. Ce qu’elle cherchait se trouvait bien en vue : une cantine noire remplie de DVD de football américain, et dans l’armoire métallique juste à côté, la réserve des sachets de popcorn. Avant de partir, elle vérifia le planning des réservations de la salle. Comme par hasard, Sheppard avait réservé pour le lendemain soir. Parfait, ironisa Elizabeth. Fallait pas me chercher.

****


Le lendemain, les choses s’accélérèrent. Sans le citron, Rodney McKay était devenu insupportable, si bien qu’au retour d’une mission, l’équipe de Sheppard était revenue quelque peu amochée.

-Que s’est-il passé ? demanda Elizabeth alors qu’elle accourait dans les escaliers.

Ronon portait McKay par-dessus son épaule. Ce dernier semblait inconscient.

-il semblerait que notre comité d’accueil n’ait pas apprécié les remarques désobligeantes du docteur McKay, expliqua Teyla.
-Cela explique sans doute son état.
-Non, fit Ronon. Ça c’est moi. Désolé, docteur Weir.
-Débriefing dans deux heures, soupira celle-ci. En attendant, allez à l’infirmerie. Tous sans exception. C’est un ordre.

Tous les membres de l’équipe, à l’exception de Rodney, firent la grimace. John échangea un regard avec Elizabeth. Elle jubilait d’envoyer son équipe voir Carson quand, elle, aurait tout donné pour ne pas y aller.

****


Quelques heures plus tard, à la fin du débriefing, John soupira :

-Ouf, heureusement, ce soir on a droit à un peu de détente.

Il se tourna vers Ronon et lui demanda :

-Ca vous branche une soirée foot ? J’ai réservé la salle.
-Ok. J’espère qu’il vous reste encore de ses p’tits trucs blancs que vous mangez devant la télé…


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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:19

Petit citron, pourquoi es-tu grognon ?

-ELIZABETH ! bad22

Ce n’était pas trop tôt. La radio de la jeune femme cracha à son oreille. Pour qu’il y ait un son pareil, John utilisait surement une radio*.

-Qu’est-ce qui vous arrive, John ? répondit-elle d’un air faussement innocent.
-Les DVD, voilà ce qui m’arrive ! J’aurais du m’en douter ! Où êtes-vous ?

Une boule de terreur mêlée d’excitation monta dans la gorge de la jeune femme rien qu’à l’idée de le voir débouler. N’ayant pas froid aux yeux cependant, elle continua son manège :

-C’est si difficile que ça de me trouver ? Je croyais que vous connaissiez Atlantis comme votre poche.
-Je vous trouverai.
-N’oubliez pas d’apporter mon ordinateur cette fois.

John courrait déjà vers le bureau au mur de verre. Personne. Et m**** !

-Je vous trouverai, Elizabeth, et quand ce sera fait, vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenue.
-J’ai peur ! confia-t-elle sarcastique.

John s’approcha du technicien en service.

-Chuck, Avez-vous vu le docteur Weir ?
-Non, monsieur.
-Pouvez-vous regarder s’il y a quelqu’un dans ses quartiers ?

Chuck dévisagea le colonel. Qu’est-ce qui leur arrivait à tous les deux ces derniers temps ?

-Il n’y a personne, monsieur.
-Merci.

Et John reprit sa course. Le technicien sortit discrètement un calepin de sa poche et y nota quelque chose. Les rumeurs allaient encore s’accentuer dans la cité, et cette fois elles seraient peut-être fondées…

****
Le militaire partit rejoindre Ronon. Ce dernier attendait dans la salle de cinéma.

- vous pourriez me rendre un service ?
-A condition que vous me dégotiez du popcorn…
-Ne vous en faites pas pour ça. Je le récupérerais bientôt.
-Alors ? C’est quoi ce service ?
-Trouvez Elizabeth. Je fouille les labos. Vous, prenez les balcons. Mais ne vous montrez pas. On est d’accord ?
-Il va peut-être falloir que vous cessiez de vous tourner autour.
-J’y travaille. Prenez cette radio. Et trouvez-la.


Un quart d’heure plus tard…

-Sheppard ?
John porta la main à la poche de sa veste pour trouver sa radio.
-Ronon ?
-Bloc ouest, Balcon numéro 3. Dépêchez-vous.
- Merci, vieux.

John s’engouffra dans les couloirs, bousculant quelques personnes au passage. Il lançait des Désolé ! à qui pouvait l’entendre.
Encore deux voyages en transporteurs, et il arriva près du fameux balcon. Il s’arrêta pour reprendre sa respiration et cala soigneusement l’ordinateur d’Elizabeth sous son bras. S’il récupérer ses affaires, mieux valait faire preuve de bonne volonté.



A/N
* Je me suis dit que la radio était plus discrète que les oreillettes dans pareille situation. En restant logique, ces dernières sont trop petites pour supporter plusieurs canaux et par conséquent, il y a de grande chance pour qu’Elizabeth entende les conversations futures entre John et Ronon.
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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:20

Boule de citron

Les portes
du balcon venaient de s’ouvrir. Il était là. Il l’avait trouvée. Elizabeth ne bougea pas un sourcil cette fois. Elle attendait. Le cœur battant à tout rompre. Alors qu’enfin John s’approchait d’elle, plutôt rapidement, elle l’avertit :

-Stop !

Et elle tendit sa main au dessus du vide, main qui renfermait un objet rond et jaune. John était pris au piège. Un pas de plus et son précieux citron disparaissait dans l’abîme au dessous d’eux.

-Wow, wow ! On n’est pas obligé d’en arriver là, Elizabeth, s’inquiéta-t-il, une main en l’air pour essayer de calmer le jeu.

-Où sont mes affaires ?
-Où sont les miennes ?

A ces mots, la diplomate fit mine de lâcher l’agrume dans sa main.

-Hey, hey, hey ! Attendez un peu ! C’est vous qui avez commencé. Ce n’est pas juste ! […] Qu’est-ce que vous voulez à la fin ?

Elizabeth se tourna face à lui, la main toujours au dessus du vide. Elle hésitait à présent, semblait-il. John en profita. Il s’approcha lentement et lui reposa la question, plus doucement :

-Qu’est-ce que vous voulez ?

Il la regardait dans les yeux. Elizabeth se mit à rougir furieusement.

-Cette histoire n’est qu’un prétexte, n’est-ce pas ? demanda John.

La diplomate ne répondit rien. Alors le militaire s’approcha encore et posa sa question une troisième fois, dans un murmure.

-Qu’est-ce que tu veux ?

Elizabeth était troublée, plus encore que ce qu’elle avait imaginé. Son rythme cardiaque s’emballait. Son plan marchait à la perfection ! Un peu trop à la perfection d’ailleurs… Il l'avait tutoyée...
Le visage de John n’était qu’à quelques centimètres du sien et elle pouvait sentir le souffle de sa respiration caresser sa bouche. Il ne perdit pas de temps et l’embrassa. À la perfection, se répéta Elizabeth frustrée de devoir y mettre un terme rapidement.
John, occupé à son baiser, prit le visage d’Elizabeth dans sa main libre. Ok, c’est le moment, pensa la jeune femme. La main qui tenait le citron se rapprocha et vint se poser sur la taille de John qui, encore plus distrait par cette
victoire si facile, ne se rendit pas compte qu’Elizabeth, de son autre main, prenait discrètement l’ordinateur coincé sous son bras. A l’ instant où le citron quitta sa main, elle s’arracha au baiser, et se hâta vers la sortie, l’ordinateur dans les bras. Elle monta dans le premier transporteur qu’elle trouva et disparue à nouveau dans les méandres de la cité.
John, lui, fulminait. Il était doublement tombé dans le panneau. Elizabeth était parvenue à lui faire avouer son attirance pour elle avant de lui voler sournoisement l’ordinateur. Oui, sournoisement, elle avait feint la même attirance et avait même répondu à son baiser. Mais ce n’était que la première mi-temps ; le précieux citron ? C’était un leurre ! Une vulgaire balle de jongle jaune fluo. Oh, elle était douée. Mais lui aussi. Et, il avait encore des cartes dans son jeu.
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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:20

Battre le citron quand il est encore chaud

Elizabeth avait récupéré son ordinateur, tant pis pour les bonbons, elle en avait d’autres. Arrivée dans ses quartiers, elle se regarda dans un miroir. Sa bouche était rouge et légèrement plus gonflée que d’ordinaire. Elle songea au baiser de John.

-À la perfection, soupira-t-elle avant de se mordiller la lèvre inférieure.

****


Le lendemain, elle ne vit pas le beau militaire. Pas de petits mots, plus d’enchères… Il ne répondait pas non plus à la radio et avait fait savoir, par l’intermédiaire de Ronon, Teyla et Rodney, qu’il ne devait être dérangé sous aucun prétexte excepté en cas d’attaque des Wraiths.

Elizabeth ne cessait de repenser aux évènements de la veille. Elle se sentait coupable d’être partie comme une voleuse – et elle l’avait effectivement volé… Et John, vexé, ne voudrait peut-être plus lui parler.
Son ordinateur bien à l’abri, elle se mit en chasse. C’était son tour maintenant. Quelle ironie. John était dans ses quartiers. Elle frappa à la porte et, n’obtenant aucune réponse sinon des notes de musique plutôt erratiques, elle passa sa main devant le panneau d’ouverture et entra.
La musique provenait du MP3 du militaire qui, assis sur son lit et dos à la porte, tentait de lire Guerre et Paix tout en fredonnant les paroles de Time’s a-wastin’*.

-John ?

Comme il ne répondait pas, Elizabeth fit le tour du lit et se planta devant lui. Elle ne put s’empêcher de sourire à la vue du livre : il en était toujours à la page 17 !
Soudain, John regarda sa montre, il était seulement 16h. C’était moins de temps qu’il aurait pensé. Il dit :

-Je savais que vous viendriez tôt ou tard.

Elizabeth soupira. Encore un piège...

-C’est malin de me faire culpabiliser comme ça. […] Mais j’imagine que c’est mérité.
-J’imagine que vous ne venez pas pour vos bonbons.
-Non, je suis venue faire la paix, John.
-Et me rendre le citron ?
-…

Comme Elizabeth ne répondait pas, John leva le nez de son bouquin pour la regarder. C’était tout ce qu’elle attendait pour demander :

-Est-ce que nos prochaines conversations vont se résumer à ça ?
-Est-ce que vous vous êtes foutu de moi sur le balcon ?
-Et vous ?
-Ne changez pas la donne !

Le ton commençait à monter. John continua :

-Ce n’est pas vous qui vous êtes fait berner et jeter. Vous m’avez laissé faire uniquement pour me distraire.
-Alors ce n’était que ça ? Une distraction ? Il n’y avait rien derrière vos actes ?
-Vous savez très bien que c’est faux !

Ils se regardèrent sans rien dire pendant quelques secondes. Puis Elizabeth s’assit sur le lit et avoua :

-Je ne me fichais pas de vous. Pas entièrement. Je… J’espérais que ça finirait comme ça de toute façon.
-…
-J’étais sincère, John.

Elle s’approcha de son visage et déposa un baiser sur ses lèvres. Elle n’attendait pas de réponse. Elle l’avait blessé et il avait tout lieu de la repousser à présent. Elle allait se retirer quand la main de John sur sa joue la retint. Elizabeth recula légèrement de manière à pouvoir le regarder. Ses lèvres étaient encore entrouvertes. Le militaire ne pu s’empêcher d’y jeter un coup d’œil. En quelques instants, ils avaient fondu l’un sur l’autre.
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MessageSujet: Re: Citron quand tu nous tiens   Citron quand tu nous tiens EmptyDim 15 Aoû - 21:20

Ton royaume pour un citron

La diplomate était rendue à califourchon sur les genoux de John. Son t-shirt rouge venait de s’envoler à l’autre bout de la pièce. Elle attrapa les pans du maillot du militaire et lui enleva, entre deux baisers. John prit la jeune femme dans ses bras et la fit basculer sur le lit. Ils étaient agrippés l’un à l’autre comme des sangsues, touchant et caressant le moindre centimètre carré de peau nue. Mais très vite cela ne suffit plus. Elizabeth stoppa ses baisers pour regarder où se trouvait la boucle de ceinture de John. Ce dernier ne lui laissa pas le répit qu’elle demandait cependant. Il l’embrassa dans le coup et mordilla malicieusement la veine au creux de son cou. Elizabeth lâcha un gémissement de plaisir et rejeta la tête en arrière. Ses mains avaient tout de même défait la boucle de ceinture et le bouton du pantalon. Toute fière, elle sourit et John prit ses lèvres dans les siennes. A son tour, il entreprit d’enlever le pantalon d’Elizabeth. Tout en se reculant, il traça des baisers un peu partout : d’abord sur la poitrine d’Elizabeth qui portait encore son soutien-gorge, puis sur son ventre sans oublier son nombril. Ensuite, et à regret, il se leva pour retirer les baskets de la diplomate, avant de déboutonner son jean et de le lui retirer en même temps qu’une charmante culotte brodée visiblement assortie au reste de la lingerie. Son pantalon à lui tomba bien vite à ses chevilles, suivit de près par son boxer, et il remercia le ciel de ne pas avoir mis ses chaussures aujourd’hui.
Elizabeth marcha à genoux sur le lit. Son militaire lui manquait déjà. Elle leva les yeux vers lui et il l’embrassa tendrement avant de l’enlacer et de dégrafer le dernier rempart de pudeur de la femme de ses rêves. Alors que leurs corps se rapprochaient de nouveau, insatiables, Elizabeth sentit une pression contre son abdomen. Elle prit le cou du jeune homme à deux mains pour le faire basculer avec elle, sur le lit.

Vers trois heures du matin, John se réveilla, inquiet. Il avait peur d’avoir rêvé encore une fois qu’il faisait l’amour à Elizabeth. Mais il fut bien vite rassuré quand il trouva la jolie diplomate recroquevillée près de lui, profondément endormie, un léger sourire sur les lèvres. John, ses mains entourant le corps de la jeune femme, l’embrassa délicatement dans le cou avant de se rendormir.
Au petit matin, c’est le bruit de l’eau dans la salle de bain qui le réveilla cette fois. Elizabeth prenait une douche. John se leva sur un coude. Et ô surprise, près de lui sur l’oreiller, trônait le citron ! L’agrume dans la main, il courut dans la salle de bain, triomphant. Bientôt, on pouvait entendre les éclats de rire de la jeune femme que John avait rejointe sous la douche…

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